La formation est souvent perçue comme une contrainte par les chefs d'entreprise, pour autant elle est indispensable.
Pour certains métiers, suivre des formations régulières est d'ailleurs une obligation légale.
Si la formation des salariés est un domaine très souvent évoqué dans l'actualité, qu’en est-il de celle des chefs d’entreprise ?
Je suis secrétaire indépendante et en tant que dirigeante de mon entreprise je me forme régulièrement.
La prochaine : Formation CFGA, certificat de formation à la gestion associative.
Sommaire
Quelle utilité pour le chef d'entreprise ?
Les domaines dans lesquels le chef d'entreprise doit rester formé et à jour sont multiples, il peut s'agir de :
Management d'une équipe,
La législation en vigueur dans son secteur d'activité,
Marchés Publics,
Maîtrise des évolutions techniques,
La communication, la publicité,
Les tendances du marché.
Que vous soyez dirigeant de société, travailleur indépendant, créateur ou repreneur d'entreprise, vous pouvez prétendre à des formations.
Ce former passe par le choix des formations.
Quelle formation choisir ?
Vous devez dans un premier temps déterminer précisément le type de formation visé :
Commercial
Juridique
Gestion
Bureautique
Ensuite posez vous les questions suivantes :
La qualification recherché,
Votre niveau de connaissances dans le domaine visé,
La durée de la formation,
Le lieu de formation,
Sa périodicité,
Son coût.
Pour ce faire vous devez trouver votre organisme de formation.
Trouver son organisme de formation
Voici une liste d'organismes de formations à destination des chefs d'entreprise :
CCI : Formations des Chambres de commerce et d’industrie
CMA : Formations des Chambres de métiers et de l’artisanat
CNAM : Formations du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
AFPA : Formations de l'Afpa, association nationale pour la formation professionnelle des adultes
Pole emploi : Formations Pole emploi, notamment à destination des créateurs ou repreneurs d'entreprise
Comment financer sa formation
Les dirigeants bénéficiant du statut de travailleur non salarié (TNS), y compris des micro-entrepreneurs, participent obligatoirement au financement de leur formation, par le versement d'une contribution spécifique formation à un organisme collecteur.
Les contributions versées sont mutualisées et gérées par les Fonds d'Assurances Formation (FAF). Le montant de cette contribution varie selon l'activité principale du travailleur indépendant.
En contrepartie du versement de leur contribution, les travailleurs indépendants peuvent obtenir le financement total ou partiel de leur formation auprès de leur FAF, en fonction des priorités et des modalités de financement fixés par ce dernier.
La plupart des entreprises dépendent de trois fonds d’assurance formation :
le FIFPL pour les travailleurs indépendants exerçant une activité libérale
l'Agefice pour les dirigeants non-salariés du commerce, de l'industrie et des services
le FAFCEA pour les artisans non-salariés.
D'autres fonds d'assurances spécifiques existent. C'est le cas notamment :
- du FAF de la profession médicale (médecins),
- de Vivea, le Fonds pour la formation des entrepreneurs du vivant (exploitants agricoles, entreprises de travaux forestiers...).
De quelles aides pouvez-vous bénéficier ?
Jusqu'au 31 décembre 2022 votre entreprise bénéficie d'un avantage fiscal prenant la forme d’un crédit d’impôts formation !
Toute entreprise peut en bénéficier, quelles que soient son activité (commerciale, industrielle, artisanale ou libérale) et sa forme juridique (entreprise individuelle ou société), dès lors qu'elle est imposée selon un régime réel.
À noter que les micro-entreprises sont exclues de ce dispositif.
La formation doit répondre aux critères suivants :
elle est suivie dans l’intérêt direct du fonctionnement ou du développement de la société… (et non pas dans l'intérêt personnel uniquement du dirigeant) ;
elle concourt au développement des compétences qui entrent dans le champ d'application des dispositions relatives à la formation professionnelle. Il peut donc s'agir d'une formation professionnelle classique, mais aussi d'un bilan de compétence, de la valorisation des acquis de l'expérience (VAE), ou d'une formation par apprentissage.
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